Hannah, Simone, Edith…et Thomas
Un homme et trois femmes
Un moine franco-américain et trois femmes juives philosophes.
Des chemins vers la liberté de l’amour, au-delà des structures patriarcales paralysantes
De la mondanité à l’institution, puis de celle-ci à l’ouverture sans limites.
Au-delà de l’assimilation rassurante, le grand large de la pensée, de l’action militante et de la mystique pour des femmes si différentes. Quelle leçon pour les hommes de l’institution !
De la Grèce à Heidegger, Husserl, Alain…Jaspers. Et la science ouverte sur l’infini.
Des Pères de l’Eglise au Dalaï Lama, au docteur Suzuki, au soufisme, sans négliger les intuitions du marxisme.
Un vent de libération pour les hommes et les femmes de notre temps ! Croyants ou non.
La « question de Dieu » devenue sans objet car la transcendance est au cœur du Réel, que notre humanité explore avec passion.
Les structures institutionnelles patriarcales devenues comme des carcans, générant un conformisme paralysant, opposé à la liberté de l’amour. Contradictoires avec le témoignage christique signant la fin de toute royauté mondaine.
Il a été dépouillé de tous ses vêtements ! « Dieu est nu » (Simon-Pierre Arnold, moine bénédictin).
Le Père « prodigue » a déposé ses prérogatives avant que le fils égaré ne le rejoigne.
Face aux égarements, au cœur même du religieux, des témoins, libres par rapport aux clôtures de celui-ci, à l’image de Charles de Foucauld, abandonnant peu à peu tout signe religieux pour témoigner de la Présence.
Le témoignage de ces femmes juives est encore plus précieux !!
Quelle chance pour notre temps ! Religieux et non-religieux peuvent se parler comme des frères et sœurs, sans référence dogmatique, sans clôture. Comme les Grecs sur l’agora.
L’amour est toujours un risque ; mais n’est-ce pas ainsi à l’Origine ? Pour la Vie, nouvelle, non possédable, partagée.
« Trois femmes dans des temps sombres » de Sylvie Courtine-Denamy
Les œuvres de Simone Weil, Hannah Arendt, Edith Stein. Et Thomas Merton.