La conférence de Corinne Valasik a été introduite par une série de photos de catholiques immigrés à Lyon, présentées par Benjamin Vanderlick, ethnologue photographe, qui s’intéresse depuis plus de 20 ans aux questions d’immigration, en recherche et en photographie, en quoi l’immigration est une constituante de notre identité, nous sommes traversés d’histoires migratoires et notre société évolue grâce à cela.
Ses photos sont tirées de son travail avec Valérie Aubourg, sociologue, sur la question des migrations religieuses catholiques : comment on vit sa religion chrétienne catholique en territoire catholique quand on vient d’ailleurs. On se rend compte que les tensions dans la société qu’on peut voir en dehors d’une sphère religieuse existent aussi dans une sphère religieuse et beaucoup de catholiques venus d’ailleurs peinent à trouver leur place.
Corinne Valasik s’est intéressée à la présence de prêtres venus d’ailleurs, sujet encore peu étudié en France et dans ce cadre a rejoint l’enquête menée pendant trois ans par Valérie Aubourg et Benjamin Vanderlick sur les migrations catholiques en France, à la fois du côté des communautés catholiques, mais aussi des prêtres, religieux et religieuses.
Le mot tension a une connotation péjorative – deux éléments qui ont du mal à entrer en contact, une altérité qui ne fonctionne pas ou mal, un moment d’appréhension ou d’inquiétude – mais peut avoir un côté positif, traduire des interactions en train de se nouer sous nos yeux, de façon quasi invisible.
Après un rappel sur l’immigration, Corinne Valasik aborde les modifications actuelles du catholicisme en France puis comment les questions migratoires travaillent le catholicisme en interne, aussi bien du côté des prêtres, religieux et religieuses, que des populations, venus d’ailleurs. L’idée est de voir comment ces différentes populations, composées d’individus, cohabitent ensemble sur le territoire français.
1 ) l’immigration en France
Dans notre société moderne, il est assez bien vu d’être différent, mais cette particularité peut aussi être source de dévalorisation et dans notre quotidien, on constate que l’on n’est pas tous différents de la même manière. L’altérité provoque des appréhensions qui déterminent une certaine manière d’être en lien avec l’étranger. Certaines migrations ont été vues de façon plus positives que d’autres.
De façon schématique :
- La 1ère vague d’immigration est d’origine européenne et chrétienne.
- La 2ème vague concerne une population originaire du Maghreb, qui au début ne se revendique pas d’une religion et est majoritairement francophone.
- La 3ème vague plus récente est issue du sous continent indien et représente 20% de la population immigrée, il n’y a plus ni langue, ni religion commune.
La population immigrée représente entre 9 et 11% de notre population.
Depuis les années 30, la population immigrée a doublé et aujourd’hui un quart de la population française a un lien avec l’immigration, ancré sur du temps court et aussi sur du temps long.
La structure de la population immigrée se modifie car les élites qui migrent aujourd’hui ne considèrent plus la France comme un pays de choix. Aujourd’hui la majorité des actifs dans la population immigrée est peu ou pas qualifiée, 23% de leurs enfants sont non diplômés. La plupart sont regroupés dans des espaces spécifiques, grandes villes ou quartiers.
La plupart des sociabilités qui permettaient l’intégration sont en crise : le travail, les partis politiques (le parti communiste en particulier), les syndicats. Les sociabilités qui existent sont liées à des espaces circonscrits qui tournent en rond sur eux-mêmes et ne permettent pas une intégration comme on aurait pu la souhaiter.
L’Eglise catholique, comme d’autres confessions chrétiennes, a longtemps permis une intégration, à travers écoles, mouvements de jeunes, associations, etc…Une partie de ces possibilités d’intégration est remise en question au sein de l’Eglise catholique et désormais le parcours d’intégration parait plus long et plus complexe.
2 ) comment le catholicisme a été modifié (ou s’est modifié) en France ?
Dans les années 50, 92% de la population se déclare catholique, les personnes considéraient qu’une partie de leur identité était catholique en relation avec leur identité française. Et si dans les années 70, 80% de la population se déclare encore catholique, en 2008 ce chiffre tombe à 42% (65% de plus de 60 ans et 23% de 18-29 ans) et parmi ceux-ci, 31% affirment ne pas croire en Dieu, d’autres ne croient pas au Christ ni en la résurrection. Les individus décident eux-mêmes de ce qui fait sens ou non au sein de leur propre religion. La présence catholique est encore importante dans les grands moments de la vie, baptêmes et obsèques.
Le poids numérique des autres religions est passé de 2% à 8% mais c’est surtout le nombre des sans religion qui a augmenté, de 25% en 1980 à 45% en 2008, essentiellement chez les jeunes.
Le contexte culturel évolue avec l’arrivée des populations immigrées de cultures différentes, et avec une autre manière de concevoir la religion et l’identité catholique, pivot fondamental pendant des siècles, mais qui diminue peu à peu en lien avec une mise à distance des religions de façon générale.
Les manières de se dire et d’être catholique sont très variées :
L’ouest de la France pratique plus que le centre, les femmes pratiquent plus et transmettent plus que les hommes, les agriculteurs plus que les ouvriers.
La notion de pratique est devenue différente (entre une fois par semaine et les seuls grands moments de l’année). Des personnes continuent à se dire pratiquantes, avec une volonté de montrer visiblement leur adhésion à l’institution et d’autres veulent se tenir à distance de l’institution dans une indifférence polie et une volonté de vivre à sa manière sa religion, sans être contraint par les normes.
D’autres différences s’ajoutent, liées aux conditions économiques et sociales.
La religion permet pour la plupart de ces croyants de faire partie d’une communauté, de définir un nous et aussi dans beaucoup de cas, d’aller à la rencontre de leur intériorité. Des fidèles tentent de plus en plus d’aller vers une logique affinitaire plus que territoriale. Et si cela est impossible ils vont se tourner vers une mobilité via les réseaux sociaux.
Cette diminution des fidèles a engendré (ou est engendrée, cela va dans les deux sens) par la diminution des vocations :
En 2020, on compte 13775 prêtres, très inégalement répartis sur le territoire. La plus grande moitié est âgée de plus de 75 ans, l’autre moitié, les prêtres dits actifs, comporte assez peu de jeunes. Et si le nombre de séminaristes augmente depuis 2015, cela ne va pas combler le manque de prêtres, d’autant que certains n’iront pas jusqu’au bout. Dans les faits, 5000 prêtres sont réellement actifs pour toute le France.
Cette diminution du nombre de prêtres modifie le maillage territorial et peu à peu le catholicisme quitte la civilisation paroissiale. Des tensions émergent sur le territoire entre la diminution du nombre de catholiques et celle du nombre des prêtres, religieux et religieuses.
En Bretagne par exemple, des chapelles ou autres lieux de culte sont fermés, laissés à l’abandon.Ils sont parfois remis en état par des habitants alentour, sans lien avec l’Eglise mais pour retisser un lien patrimonial avec le passé, le rôle cultuel disparaît au profit du culturel. L’Eglise catholique en Bretagne met en avant un particularisme breton en fonction de contextes politiques et sociaux spécifiques, essentiellement non religieux, sans argumenter en quoi cette Eglise possèderait ou non une spécificité par rapport à l’ensemble de l’Eglise catholique à travers le monde. Corinne Valasik cite l’analyse d’Yvon Tranvouez (dans l’ouvrage collectif « Requiem pour le catholicisme breton ? » 2011) qui montre la déliaison progressive entre identité catholique et identité bretonne, comment les deux sont travaillées l’une avec l’autre et sont ou non réaffirmées suivant les différents contextes ; l’idée est de montrer comment on arrive à une affirmation catholique qui peut-être forte, mais n’est plus ancrée dans le quotidien des individus.
La structure de la population a changé, avec elle les mécanismes de sociabilité. Ces modifications engendrent des inquiétudes qui se traduisent par un raidissement : pour certains peur de perdre un héritage ancestral, ancré dans les pierres, pour d’autres repli sur des identités locales ou régionales, vues comme des remparts positifs face à une altérité qui inquiète. Le catholicisme est vu alors comme un élément fort de l’identité, mais identité culturelle plus qu’identité croyante.
Certains de ces catholiques se sentent en tension avec d’autres porteurs du catholicisme ou avec d’autres communautés plus visibles.
3) comment la présence d’étrangers nous amène à préfigurer en partie ce que pourrait être le catholicisme de demain et ce qu’il est en train de devenir dès maintenant.
Face à la chute du nombre de prêtres en France, l’Eglise catholique fait appel à des agents pastoraux étrangers de statut différent (prêtres, religieux, religieuses, diacres, laïcs). Ces échanges se font au niveau des diocèses. Dans un premier temps, on a fait appel à des prêtres européens, italiens, polonais. Depuis les années 90, la plupart viennent d’Afrique et depuis 2010 d’Asie.
L’encyclique « fidei donum » du pape Pie XII (21 04 1957) visait à envoyer des prêtres aider les églises naissantes d’Afrique et d’Amérique latine. En 1971, 564 prêtres français sont envoyés, en 2007, plus que 160. Ce mouvement diminue mais continue toujours. Les prêtres « fidei donum » restent attachés à leur diocèse.
Progressivement l’Eglise catholique en France a demandé à des diocèses d’Afrique ou d’Asie de lui envoyer des prêtres. Prêtres venus d’ailleurs est la dénomination choisie pour les désigner. La terminologie est révélatrice de la manière de nommer l’autre pour faire droit à l’altérité.
Ils viennent en général pour 7 ans : une année où ils vont apprendre et s’acclimater et 2 fois 3 ans de mission après laquelle ils rentrent chez eux. Il n’existe pas de statistiques nationales. A travers différents recoupements, Corinne Valasik avance le chiffre d’environ 2000 prêtres venus d’ailleurs, 400 étudiants étrangers, 700 à 800 remplaçants d’été. Plus d’un prêtre sur trois est un prêtre venu d’ailleurs (20% en Bretagne) et cela apporte une modification structurelle profonde. Il faut ajouter 25% de séminaristes étrangers, dont certains demandent à être naturalisés et le deviennent. Il est impossible d’obtenir des statistiques sur les départs de ces prêtres. Enfin dernier élément, là où il y a le plus de prêtres étrangers est l’endroit où il y a déjà le plus de prêtres. Un désert clérical reste un désert.
Quasiment aucune étude sociologique sur la présence de ces prêtres n’existe, à cause de la conviction qu’ils sont là pour un temps court et comme si leur présence ne modifiait rien. Or ces prêtres sont présents, depuis longtemps et pour encore longtemps, surtout lorsque certains deviennent français.
Corinne Valasik a mené une enquête auprès de prêtres venus d’Afrique dont elle tire quelques remarques :
Globalement il semble que l’arrivée soit difficile : le changement de statut est un choc, même s’ils ont été préparés. Ils ont le sentiment de vivre un déclassement social par rapport à leur pays d’origine où ils sont considérés comme des personnalités. Il leur faut fournir un effort d’adaptation important pour comprendre le contexte dans lequel ils sont. Le choc est d’autant plus fort si ces prêtres ne sont jamais venus en France et n’y ont aucun lien. Aujourd’hui, ils sont envoyés à deux ou trois pour vivre en communauté et créer d’emblée une sociabilité.
S’ajoute aussi un sentiment de déclassement dû à leur couleur de peau (qu’ils ne ressentaient pas avant d’avoir quitté leur pays) et pour certains c’est un stigmate qu’ils portent avec eux. On est dans quelque chose qui relève du visible et de la manière dont ce visible est questionné par les personnes autour d’eux et par eux-mêmes. Leur accent aussi est un obstacle de part et d’autre, les paroissiens n’osant pas demander de répéter et le prêtre ne sachant pas qu’il n’est pas compris, le dialogue se distend. Certains diocèses demandent aux prêtres venus d’ailleurs de prendre des cours en orthophonie pour favoriser un dialogue plus fluide et lutter contre cette incapacité à se comprendre qui peut être vécue comme du racisme.
Ce mal être des prêtres venus d’ailleurs peut être rapproché de celui mis en avant par l’enquête de la conférence des évêques de France en 2020 sur l’état de santé des prêtres : un état de santé psychique fragile chez la plupart des prêtres qui se traduit par : dépression, surpoids, mésusage de l’alcool (2 prêtres sur 5). Les prêtres en France font partie des catégories socioprofessionnelles les plus mal en point au niveau de la santé psychique et sanitaire. Pour rompre leur isolement et recréer une sociabilité, l’idée est de faire vivre les prêtres en communauté, soit avec d’autres prêtres, soit avec des séminaristes ou des laïcs. On est sur une tension des prêtres entre eux ou avec leur communauté à laquelle il leur est difficile d’avouer un mal-être.
D’autres tensions avec les prêtres africains sont dues au niveau de formation : les paroissiens ne comprennent pas toujours la manière de faire de ces prêtres qui attendent beaucoup d’eux, et ont du mal avec leur manière de pratiquer, de collaborer avec les laïcs, d’expliquer les textes. Tous appartiennent à la même communauté, mais avec des compréhensions différentes et doivent trouver comment travailler ensemble. Le choc culturel existe des deux côtés.
Les prêtres africains se pensent plus et mieux formés, sur un temps long, souvent depuis le petit séminaire, au contraire des prêtres français dont le parcours est plus court. Ils disent qu’ils sont présents pour éduquer les prêtres français, par contre ils trouvent que beaucoup de laïcs, et surtout des femmes, très éduquées, sont en responsabilité. Critique de leurs collègues prêtres, inquiétude vis-à-vis des femmes mais valorisation de celles-ci. Ils déplorent qu’il y ait peu de jeunes, que ceux-ci soient tristes, mais reconnaissent qu’ils sont demandeurs et à l’écoute quand on rentre en contact avec eux. Ils ont le sentiment d’être plus valorisés par les jeunes que par les adultes. Ils regrettent qu’on leur confie peu de responsabilités, se demandent ce qui se joue dans ce refus, pourquoi rester, alors qu’ils ont fait des études longues et cela provoque parfois un sentiment de marginalisation.
De même les populations immigrées, originaires d’Afrique ou des Antilles, ont le sentiment d’être marginalisées dans les paroisses, on leur propose très peu de responsabilités dans les équipes liturgiques, de catéchistes…. Certains paroissiens se plaignent que les demandes de rite de guérison ou de désenvoûtement sont rejetées. Ces populations se tournent alors soit vers un prêtre africain et si elles n’en trouvent pas, se tournent vers les églises évangéliques dans lesquelles l’émotionnel est important et où elles ont plus le sentiment de faire partie d’une communauté.
Les paroissiens et les prêtres venus d’ailleurs ont ce sentiment de mise à l’écart et de ne pas pouvoir avoir la place qui leur permettrait de se sentir intégrés au sein des paroisses. Ces populations, qui vont rester sur du temps long, vont essayer soit de s’intégrer dans les communautés catholiques existantes, soit recréer des communautés à part (antillaises, africaines) avec leur propres cérémonies, soit partir vers des églises évangéliques. Peu de vocations religieuses émergent de ces communautés.
Certains paroissiens français vont essayer de mieux comprendre ces demandes et se dire c’est à nous de faire un effort et d’intégrer ces populations, ce qui va entrainer une autre organisation au sein de la communauté paroissiale ; certains paroissiens vont essayer d’entrer en lien avec les populations immigrées, de partager les chants avec eux, voire de les inclure dans des équipes, très souvent les équipes obsèques. Ce mouvement d’accueil vers ces nouveaux arrivants se fait aussi par l’accueil des enfants qui sont facteurs de lien, en étant sujets de conversations et d’échanges. Dans le même temps ces paroissiens français vont alors se rapprocher des prêtres venus d’ailleurs ; il y a validation réciproque qui permet une réorganisation paroissiale, mais peut générer une scission avec ceux des paroissiens moins à l’aise avec cette nouvelle organisation.
Les immigrés peuvent continuer à être en lien avec des communautés catholiques de leur propre pays, manière de créer une relation à la religion via les réseaux sociaux ; ces personnes sont ancrées dans un territoire et ancrées dans la mondialisation contrairement aux paroissiens qui restent liés à leur territoire ou à leur affinité spécifique. Cette population minoritaire montre un champ des possibles et comment on peut utiliser les moyens modernes de communication pour vivre sa foi au quotidien.
Pour conclure
Ces populations immigrées nous amènent à redéfinir le catholicisme populaire et la question des classes sociales au sein du catholicisme en France, puisque ces populations sont souvent en situation économique et sociale peu favorisée. On pourrait dire que c’est un catholicisme light, appuyé sur des colifichets, etc… sans fondement, sans croyances fortes et comprises, ce que disent les prêtres africains ; il y aurait dissonance entre les prêtres africains et les communautés qui leur seraient normalement proches. Quelle place donne-t-on aux différentes formes de catholicisme au sein du catholicisme français ? Comment accueille-t-on les différentes manières de faire et de se représenter ?
Les prêtres investissent beaucoup de temps pour comprendre la culture française, la laïcité, les modes de régulation entre le politique et le religieux, comment on pratique et on croit en France. Pourquoi la « fille aînée de l’Eglise » a si peu de prêtres, autant d’édifices cultuels et si peu de pratiquants ? Ces interrogations les ont conduit à comprendre la culture politique française, ils ont un référentiel français républicain construit et fort. Ils sont amenés à se réinterroger sur leur propre rôle, comment leur histoire s’intègre dans cet imaginaire républicain, dans l’histoire française. Peu à peu ces prêtres introduisent toute la dimension de la colonisation et décolonisation et peuvent parfois être en conflit avec des prêtres français quand à la manière d’intégrer la question de la colonisation au sein du catholicisme et de la France.
Se joue alors une autre manière de comprendre l’histoire française à travers une histoire mondiale. Très souvent ces prêtres nomment ce que nous ne nommons pas et ces ajustements qu’ils doivent faire leur permettent de comprendre les ajustements que font les populations immigrées. Ils peuvent transmettre un habitus religieux potentiellement républicain et se joue la question d’une sociabilité catholique à travers les prêtres africains s’ils sont en lien avec ces populations immigrées.
La présence de prêtes africains ne compense pas la perte de la civilisation paroissiale française mais peut contribuer à une compréhension du modèle républicain pour une partie de la population française, qu’elle soit d’origine étrangère ou française. Ces prêtres sont clairement conscients qu’ils sont là pour longtemps, même si ce ne sont pas eux en tant qu’individus mais ce qu’ils représentent, et conscients que les communautés originaires d’Afrique ou des Antilles sont là pour longtemps. Ils attendent donc d’être reconnus en tant que tels, que leur présence soit prise en compte comme un élément structurant et durable, comme faisant partie d’une sociabilité républicaine d’intégration au sein du catholicisme français.
Enfin les évêques d’Asie, Afrique, Amérique Latine, remettent en cause cet envoi de prêtres vers l’Europe car cela fragilise un catholicisme encore jeune et fragile.
Pour aller plus loin
Dieu Merci
Expressions catholiques africaines et créoles
Valérie Aubourg, Benjamin Vanderlick
Editions Libel
140 pages – paru avril 2021
L’article d’Arnaud Bevilacqua du journal La Croix : « Prêtres africains, ils entrent au gouvernement de l’Église de France »