Roch Hachana est la fête du Nouvel An (1er Tishri) pour la communauté juive Cette fête est une célébration joyeuse de la création, rappel de la création du monde et de la souveraineté de Dieu. On se souhaite une année douce comme le miel.
C’est aussi la fête des trompettes : on écoute le chofar, corne de bélier qui rappelle le sacrifice d’Abraham.
Cette année est l’année 5785 pour la communauté juive. La fête de Roch Hachana dure deux jours et est suivie le lendemain du Jeûne de Guedalia.
Cette fête est aussi appelée « Jour du jugement », car elle est le début d’une période de 10 jours (les 10 jours austères), temps de réflexion pour la communauté et l’individu. Pendant ces jours qui précèdent Yom Kippour, chacun est appelé à faire « techouva » (retour) sur l’année écoulée, à demander pardon à tous ceux qu’il aurait pu blesser et à pardonner le mal qui lui a été fait. Au terme de ces 10 jours, hommes et femmes espèrent être lavés de leur péchés et inscrits dans le livre de la vie par Dieu qui juge les actes de l’année écoulée.
Yom Kippour est le jour d’expiation ou du Grand Pardon. Fête solennelle qui apporte le pardon de YHWH pour les fautes commises durant l’année écoulée, volontairement ou non. C’est la journée la plus sainte et la plus respectée du calendrier juif, consacrée pour l’essentiel à la prière, à la pénitence et au pardon.
Le jour du Pardon a été concédé par YHWH au peuple d’Israël suite à l’épisode idolâtre du Veau d’Or dans le désert du Sinaï, pour qu’ils puissent se racheter.
En 2024, Roch Hachana a lieu du 2 octobre au soir, au 4 octobre au soir et Yom Kippour aura lieu du vendredi soir 11 octobre au samedi soir 12 octobre.
Tous les 7 ans a lieu une année jubilaire : la Torah commande d’observer tous les sept ans une année de relâche (shmita שמטה). C’est une année de jachère pour la terre ( pendant l’année de shmita, il est interdit de cultiver, récolter et consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l’année de relâche). La shmita est également l’occasion pour le maître d’affranchir le serviteur, et pour le créancier d’acquitter le débiteur.